Monnaie locale et complémentaire

De Intercoop
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Les monnaies locales souvent aussi appelées monnaies complémentaires seront un des grands thèmes abordé à Autrans 2010.

Pour aborder ce sujet

il est bon de partir des articles de wikipedia sur ce thème:

puis lire

écologique et sociale


On pourra aussi consulter les sites suivants:

Se lancer dans des lectures d'ouvrages



Le fil directeur des discussions

  • Pourquoi d'autres monnaies (que l'on qualifie de locales, complémentaires, libres, alternatives, dématérialisées, etc) que les monnaies régaliennes sont-elles nécessaires ?
  • Des exemples


  • Comment s'organiser pour créer sa propre monnaie?


l'exemple de la région de Beckshire

    • Legal Issues
    • Related Articles and Studies
    • Local Currency Directories
      • Directory of Active Programs
      • Directory of Programs In-Planning and Retired
    • Time Banks
      • WIR
      • Other Resources
      • Local Currency Essays by Bob Swann
      • Media Coverage of Local Currencies


Consulter

Quelques Enjeux

  • Créer de la résilience, permettre à des communautés à continuer d’échanger des richesses malgré la crise et malgré la monnaie rare (€, $, £, etc)
  • Profiter des avancées des différentes expériences. Il faut « relier », relier et relier encore. L’émergence, la masse critique sera possible si des projets différents et complémentaires et différents se relient, s’enrichissent (SOL, PALMAS, FLOWPLACE, RES, CHIEMGAUER, WIR, TWOLLAR, etc) et si à partir de l’existant d’autres projets prennent naissance.
  • SIMPLICITE, Simplicité, Simplicité. Il faut faire face à une double difficulté :
La confiance en une (des) autre(s) monnaie
La confiance en une monnaie totalement dématérialisée (et accessible uniquement via internet ou téléphone)

Ceci n’est possible qu'en rendant les projets et expériences aussi simples que possible pour une appropriation optimale par les acteurs économiques et sociaux


Tirer profit des dernières avancées du Net et du "mobile payment"

  • Faire des ponts entre microcrédit et monnaies complémentaires (surtout lorsque l'on sait que le taux d'intérêt moyen en micro-crédit est de l'ordre de 25% !)


Réflexions après les rencontres d'Autrans 2010

Un groupe de citoyens alternatifs du Grésivaudan va lancer un cycle de soirées sur 2010 sur le sujet avec des envies d'étudier la faisabilité d'une monnaie locale, et entre autre, (déjà) avec des questions précises pour permettre à des populations en difficulté économique d'accéder à des AMAP, en contrepartie de coups de main à des agriculteurs (voir sous quelle forme et sinon de quelle manière permettre à ces populations, via une monnaie complémentaire, de répondre à des besoins non satisfaits).

On est au carrefour de l'échange monétaire et non monétaire, entre le marchand et le non marchand, entre des monnaies à caractère social ou "affectées", et les monnaies "marchandes" en terme de circuits courts (qui ont le vent en poupe), dans des logiques de solidarités et de développement local, ou de conforter une économie locale.

MAIS, des questions juridiques et fiscales se posent, et c'est précisément sur ce registre là qu'il faudrait approfondir le sujet, en regardant comment font d'autres pays qui vivent des expérimentations, (Bernard Lietaer, ancien dirigeant de la banque centrale belge en connait sans doute un rayon, compte tenu qu'il s'est spécialisé dans le domaine des monnaies complémentaires et des monnaies régionales comme en Allemagne et en Suisse). Autre point important, c'est le rôle des collectivités publiques dans le développement de ces monnaies complémentaires. Voilà les pistes des explorations à mener à mon avis.

Après, plus près du concept des monnaies libres de Jean-François Noubel (ou de celui de l'économie distributive de François Xavier Duboin, qui est proche de Jean-FRançois Noubel), il y a toute la juridiction des pays à envisager.... Ces idées ne se développeront pas sans regarder les aspects structurants (législatifs, d'organisation rationnelle, fiscaux, de sécurisation technique...et de modes de gestion/management)...

La ville de Chambéry remet en piste une réflexion abandonnée sur le sujet, via un adjoint "vert" et a monté une soirée sur le sujet d'expérimenter (mêmes désirs de la part de l'adjoint en direction des populations en difficulté économiques). Il faut cependant veiller à ne pas se cantonner à ces pistes là, parce que l'enjeu est bien plus important en terme d'économie (nouveau paradigme), sinon, on se limitera à un volet "social" qui est préjudiciable à une bonne compréhension des enjeux et des expérimentations, et risque de stigmatiser les monnaies complémentaires à un rôle de réponse reconstitutifs de "ghetto social" ou de "monnaie pour les pauvres", ce qu'elles ne sont évidemment pas.