Contributions issues d'un premier échange

De Intercoop
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  • HG : C'est à un véritable schéma de la publication libre qu'il faudrait s'attaquer. Et faire des recommandations claires pour que les services puissent savoir ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, savoir sous quelles conditions (anonymisation des données ou pas, complètes ou pas...). Ce qui veut dire qu'il faut regarder les données, regarder ce qu'elles contiennent, regarder comment on peut les rendre public et ce que ça change. Entrer dans le coeur du chantier n'est pas aussi simple qu'une déclaration de principe.
  • VP : L'ouverture des contenus des services publics doivent être pensés d'un bout à l'autre de la vie du document numérique (document pris ici au sens générique, il peut être audio ou vidéo), depuis sa création (s'assurer que les contributeurs, y compris sous traitant comme les photographes acceptent un statut spécifique pur leurs créations) jusqu'à l'archivage (aujourd'hui l'archivage du web par la BNF n'est pas publiquement accessible, ce qui est logique lorsque il s'agit de pages soumises au droit d'auteur, mais l'est moins lorsque ce sont des contenus émanent d'institutions. La BNF ne peut pas faire le tri à cout raisonnable, pas de meta donnée associées qui lui permette cela).
  • HG : Le silence des organisations

http://www.christian-faure.net/2008/02/24/le-silence-des-organisations/ http://www.management-issues.com/2006/10/11/research/silence-the-root-cause-of-project-failure.asp Dans une étude récente, intitulée "Silence Fails", on apprend que le "silence organisationnel" est responsable de l'échec de 85% des projets et programmes. Ainsi beaucoup d'échecs ne sont pas techniques ou financiers, mais relèvent plutôt de l'incapacité des dirigeants à communiquer, de leur mutisme, des non-dits, et des conflits non réglés et larvés. Ma propre expérience professionnelle m'inciterait à penser que plus l'organisation est petite, plus le déficit de parole et de communication est important. Pour une startup, s'adosser à une pratique de blogging est un bon moyen d'initier une discussion … en interne. C'est également, et par la même occasion, un moyen d'inscrire son activité dans une logique de récit plus que dans une logique de marque.

  • MD : Je rajouterais. "Ma propre expérience professionnelle m'inciterait à penser que plus l'organisation est grande, plus le déficit de parole et de communication est important". J'ai travaillé dans de "grandes maisons" . Je suis sidérée par le degré de non réponse de certaine(s) institutions(s) devant certains problèmes posés, leur mutisme devant leurs propres contradictions. On peut toujours parler d'intelligence économique ...

Il serait intéressant d'analyser où se situe "le mutisme"...et ce qui le provoque. Le mutisme commence à se mettre en place quand on veut ignorer des personnes (volontairement) parce que devenues gênantes. Tout est un problème de pouvoir.... Chacun défend son beefsteak. Mais l'autre peut crever. C'est la loi, du "chacun pour soi". Voilà le début du mutisme. C'est alors qu' on assiste "à la placardisation" des êtres, des gens .. En silence en plus ! ( cela ne gêne pas beaucoup de personnes, le silence! au sein d'une même institution). Méthode classique parfois totalitaire du management des années 2008 dans certaines institutions, qui , paradoxalement, prônent des valeurs comme le respect, la tolérance, le partage du savoir" ! Pour finir, sur un silence plus poétique "Les âmes se pèsent dans le silence, comme l'or et l'argent se pèsent dans l'eau pure,

et les paroles que nous prononçons n'ont de sens que grâce au silence où elles baignent. "  [Maurice Maeterlinck]


  • sur Apronet : à noter que si peu de sites de collectivités sont en CC, leurs contributions sur des réseaux comme Creatif, OTEN, Villes internet sont elles placées en CC. Il semblerait que dégagé de l'environnement local, les contributeus se sentent plus libre d'élargir les droits de leurs publications.