"Coopérations et services publics" : Différence entre versions
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− | Des dynamiques de travail coopératif originales commencent à émerger dans des services publics qui cherchent à associer autrement le citoyen à une collecte d'information, à une concertation précédant une décision politique, etc. On pourrait citer par exemple [[http://www.generationcyb.net/Professionnels-et-amateurs,1315 les archives municipales de Rennes]], qui ont invité en 2005 des internautes généalogistes à contribuer à l'enrichissement des bases de données municipales d'Etat-civil. | + | Des dynamiques de travail coopératif originales commencent à émerger dans des services publics qui cherchent à associer autrement le citoyen à une collecte d'information, à une concertation précédant une décision politique, etc. Par travail coopératif, nous entendons ici des modes de conduite de projet qui vont miser uniquement sur la motivation des personnes à participer à un projet collectif. Celles-ci vont participer non parce qu'elles en tirent une rémunération particulière ni parce qu'elles sont soumises à une pression hiérarchique, mais parce qu'elles y gagnent d'autres bénéfices : "enrichissement" personnel, reconnaissance, militantisme... |
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+ | On pourrait citer par exemple [[http://www.generationcyb.net/Professionnels-et-amateurs,1315 les archives municipales de Rennes]], qui ont invité en 2005 des internautes généalogistes à contribuer à l'enrichissement des bases de données municipales d'Etat-civil. | ||
Cela pose plusieurs séries de questions : | Cela pose plusieurs séries de questions : | ||
+ | * Quels services publics ont recours à des modes de travail coopératif et pour quels besoins ou quels objectifs ? | ||
* Qu'ont à y gagner ces services publics par rapport à leurs objectifs propres, mais aussi en termes de participation plus active des habitants à la vie de leur territoire ? | * Qu'ont à y gagner ces services publics par rapport à leurs objectifs propres, mais aussi en termes de participation plus active des habitants à la vie de leur territoire ? | ||
* Comment ces services publics organisent-ils cette coopération pour susciter la participation du plus grand nombre tout en conservant un contrôle sur la production finale ? | * Comment ces services publics organisent-ils cette coopération pour susciter la participation du plus grand nombre tout en conservant un contrôle sur la production finale ? |
Version du 23 novembre 2007 à 15:01
Propositions pour un atelier "Coopérations et services publics" aux journées d'Autrans 2008
Des dynamiques de travail coopératif originales commencent à émerger dans des services publics qui cherchent à associer autrement le citoyen à une collecte d'information, à une concertation précédant une décision politique, etc. Par travail coopératif, nous entendons ici des modes de conduite de projet qui vont miser uniquement sur la motivation des personnes à participer à un projet collectif. Celles-ci vont participer non parce qu'elles en tirent une rémunération particulière ni parce qu'elles sont soumises à une pression hiérarchique, mais parce qu'elles y gagnent d'autres bénéfices : "enrichissement" personnel, reconnaissance, militantisme...
On pourrait citer par exemple [les archives municipales de Rennes], qui ont invité en 2005 des internautes généalogistes à contribuer à l'enrichissement des bases de données municipales d'Etat-civil.
Cela pose plusieurs séries de questions :
- Quels services publics ont recours à des modes de travail coopératif et pour quels besoins ou quels objectifs ?
- Qu'ont à y gagner ces services publics par rapport à leurs objectifs propres, mais aussi en termes de participation plus active des habitants à la vie de leur territoire ?
- Comment ces services publics organisent-ils cette coopération pour susciter la participation du plus grand nombre tout en conservant un contrôle sur la production finale ?
- A quelles pratiques nouvelles cela donne-t-il naissance ? Quels nouveaux profils d'animateurs cela nécessite-t-il ? Comment ces services publics se forment-ils à ces nouvelles compétences ?
- Qu'ont à y gagner les usagers ? Qu'ont à y gagner ceux qui coopèrent ? Comment faire en sorte que ces collaborations puissent mobiliser aussi ceux qui sont éloignés des NTIC (par l'âge, l'éducation, l'isolement géographique...) ?
- Quelles questions juridiques cela pose-t-il (et en particulier, qui devient propriétaire de cette production collective ?) ?
- ...
Qui connaît de telles expériences ou y participe ? Qui pourrait en témoigner, soit en étant interviewé par JC Sarrot (Injep), soit en participant à l'atelier à Autrans ?